1866 Volume XLVIII

1231, 29 septembre : « L’envers du Théâtre. Le personnel, les trucs grands et petits, étude scénique, par Bertall. » [caricatures] (p. 204)
F p. 204
Une fusillade. Pour les feux de file, on tourne lentement et par saccades ; pour les feux de peleton, deux tours nourris et vigoureux, accompagnement de grosse caisse.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,8 X 7,5 cm
G p. 204
La chaise de poste de la marquise. Attention au chœur des villageois.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4 x 7,3 cm
H p. 204
Les accessoires. — Monsieur le régisseur, faudrait faire retaper le pâté pour le déjeuner de Mme la marquise. Voilà trois ans qu’il sert, et le lampiste est resté assis dessus hier toute la soirée.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4 X 6,5 cm
I p. 205
Le précipice. — Ciel ! ma fille ! mon enfant ! qui vient de se briser sur ces abominables rochers ! ! — Et ta sœur ! !
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,5 x 6 cm
J p. 205
La disparition du traître. — Dis donc, Auguste, tu vas tâcher de ne pas m’écor-cher la figure, comme hier, sur ta fichue trappe, et toi de ne pas me lâcher ton bengale dans le nez.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,9 X 7,2 cm
K p. 205
La visite des figurants. — Pas mal, celle-là, mais il faut dire au costumier de renforcer un peu le dedans de la jambe gauche.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,6 x 8,6 cm
L p. 205
Le trou du souffleur. Inexcusable de s’être endormi.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,6 x 7,5 cm
M p. 205
La nacelle de Daphné. — Oh ! hisse ! tire-moi ça lentement et sans secousse. — Merci, sans secousse, eh bien ! alors faut dire au chef d’accessoires qu’il fasse un brin graisser ses roulettes.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,9 x 14,3 cm
N p. 205
La mer et les flots, scène maritime. Le sous-régisseur. — Ah, ça ! dis donc, Gustave, si tu rigoles comme ça sous la toile, je te colle à l’amende de vingt sous. — Là ousque je suis, la mer ne remue pas beaucoup ; il y a comme qui dirait une embellie. — Après le naufrage, tu sais, rendez-vous chez le manesingue. Un flot consciencieux, à quinze sous la soirée. Le régisseur. — Allons, mes enfants, doucement d’abord, et quand vous entendrez le tonnerre allez-y gaiment.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,9 x 22 cm
O p. 205
— Voyons, mon petit directeur, je touche 60 francs par mois et j’ai 80 francs d’amende, faites-mois grâce des 20 francs. Comment voulez-vous sans ça que j’arrive à me faire des économies ?
Bertall [Albert d'Arnoux]
4 x 5,1 cm
P p. 205
Un changement à vue. — Les boyaux de chat vont bien ! y es-tu ?... une !... deusse !... enlève ! !
Bertall [Albert d'Arnoux]
4,8 x 4,8 cm
Q p. 205
L’habilleur de M. Léonce (Bouffes parisiens). — Surtout, l’ami, veillez bien à ce que ma cuirasse ne me fasse pas des plis dans le dos. — Oui, monsieur Léonce. — Et rappelez-vous que je ne veux pas, quand vous allez dans le monde, que vous vous permettiez de mettre ma perruque.
Bertall [Albert d'Arnoux]
10,6 x 11,2 cm
R p. 205
Les coulisses. La mère. — Infamie ! horreur ! ils me l’ont enlevée ! ma fille où es-tu ? — Me voilà, ma biche ! et je te vas commander une chope pour l’en-tr’acte.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4,7 x 4,8 cm
S p. 205
Les pompiers. — Faut dire que l’état de pompier n’est pas sans agrément ; mais avec toutes ces petites mères-là, voir à ce que rien ne prenne feu, y a de l’ouvrage.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4,1 x 5 cm
1866 Volume XLVIII

1239, 24 novembre : « La situation, revue d’actualités, par Bertall. » [caricatures] (p. 332)
A p. 332
Campagne de 1866. On voit le feld-maréchal-zeug-maëstro Offenbach qui s’avance ! bac qui s'avance, suivi de ses deux fidèles secrétaires, lieutenants-généraux, Meilhac et Halévy. Les théâtres parisiens et autres sont successivement soumis et font partie de la grande hégémonie prussienne d’Offenbach. — Invincible effet du flon flon à aiguille !
Bertall [Albert d'Arnoux]
9,1 x 17,4 cm
B p. 332
La question Capoul. — L’Opéra-Comique et le Lyrique. Réveil de l’Opéra-Comique, qui s’endormait dans les délices de Capoul. Il lâchera ! il ne lâchera pas !
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,7 x 10,5 cm
1867 Volume XLIX

1250, 9 février : « Une première représentation, par Bertall. Aux Bouffes-Parisiens. — Scènes de mœurs. » [caricatures] (p. 93)
B p. 93
... Elle a du chien. — Elle a du chien, c’est possible, mais c’est toujours pas pour la fidélité.
Bertall [Albert d'Arnoux]
10,7 x 5,5 cm
C p. 93
Scènes capitales. L’Amour antique, l'Amour bachique. A-t-on jamais dit avec plus de maëstria, de mordant et de style : Jupiter Tannant ! va ! ou Zut à Jupin.
Bertall [Albert d'Arnoux]
10,8 x 15 cm
D p. 93
— Ce qui me frappe le plus dans son jeu, mon petit Du Tillet, ce sont les 150 mille francs de diamants qu’elle porte à ses bottines.
Bertall [Albert d'Arnoux]
11 x 4,5 cm
E p. 93
Les petites dames. Cora n’a peut-être pas la jambe bien réussie, c’est vrai. Mais quel cœur ! Presque chaque soir un diamant tombe et roule ; jamais elle ne ramasse. C’est le pourboire des machinistes.
Bertall [Albert d'Arnoux]
6 x 6 cm
F p. 93
La marquise. Ces messieurs diront tout ce qu’ils voudront, cher docteur, mais si ma jambe n’était pas mieux tournée que celle de cette demoiselle, je n’oserais jamais porter mon costume de brise du soir au prochain bal.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,7 X 5,5 cm
G p. 93
La vicomtesse. — Eh bien, ma chère belle, j’ai beau regarder, je ne comprends pas.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,9 x 5,5 cm
H p. 93
L’opinion publique. Le directeur est un homme habile, qui connaît son temps. Tous y viendront. Cora fait de l’argent, le caissier est satisfait. Mais on n’est pas plus belle que Mlle Théric.
Bertall [Albert d'Arnoux]
6 x 5,1 cm
1867 Volume L

1272, 13 juillet : « Quelques curiosités de l’Exposition universelle, par Bertall. » [caricatures] (p. 25)
A p. 25
Galerie de l'habillement. — Machine à tailler, à couper, à coudre, de Savigny, le tailleur-artiste à musique, se manœuvrant comme le piano. Le temps de jouer un quadrille, on obtient un costume complet. Si l’on veut seulement un habit, on n’exécute la contredanse que jusqu’au pantalon.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4,6 x 5,9 cm