1868 Volume LI

1303, 15 février : « Les choses du moment, revue par Bertall. » [caricatures] (p. 108)
B p. 108
À l’occasion de la 500me représentation, Guillaume Tell vient décerner la pomme à Rossini, au nom de Paris. — Le maestro persiste à conserver les mains dans ses poches.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4 x 4,6 cm
1868 Volume LI

1297, 4 janvier : « La lanterne magique de 1867. — Revue de l’année, par Bertall. » [caricatures] (p. 8)
A p. 8
Courses de 1867. Meillaquéhalevy arrive facilement premier, monté par le célèbre Offenbach. — Prix : plusieurs centaines de mille francs. Rien du comte de Lagrange.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,8 x 4,4 cm
B p. 9
C’est alors que M. Émile, séduit par le succès de Robinson-Crusoé-Offenbach, sollicite la place de ministre vacante dans son île par la démission de Vendredi.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,7 x 4 cm
1867 Volume L

1272, 13 juillet : « Quelques curiosités de l’Exposition universelle, par Bertall. » [caricatures] (p. 25)
A p. 25
Galerie de l'habillement. — Machine à tailler, à couper, à coudre, de Savigny, le tailleur-artiste à musique, se manœuvrant comme le piano. Le temps de jouer un quadrille, on obtient un costume complet. Si l’on veut seulement un habit, on n’exécute la contredanse que jusqu’au pantalon.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4,6 x 5,9 cm
B p. 25
Nouveau piano à vapeur américaine. Pour refouler au loin, par l'effroi, les peuplades hostiles.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4 x 7,8 cm
C p. 25
— Ces Américains n’ont rien de sacré ! Comment, monsieur, vous savez que le piano est une des plaies modernes, et vous vous flattez d’obtenir plus de son que les pianos Pleyel ; à la place de la Commission, je vous ferais fusiller immédiatement.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,9 x 5,5 cm
1867 Volume XLIX

1250, 9 février : « Une première représentation, par Bertall. Aux Bouffes-Parisiens. — Scènes de mœurs. » [caricatures] (p. 93)
B p. 93
... Elle a du chien. — Elle a du chien, c’est possible, mais c’est toujours pas pour la fidélité.
Bertall [Albert d'Arnoux]
10,7 x 5,5 cm
C p. 93
Scènes capitales. L’Amour antique, l'Amour bachique. A-t-on jamais dit avec plus de maëstria, de mordant et de style : Jupiter Tannant ! va ! ou Zut à Jupin.
Bertall [Albert d'Arnoux]
10,8 x 15 cm
D p. 93
— Ce qui me frappe le plus dans son jeu, mon petit Du Tillet, ce sont les 150 mille francs de diamants qu’elle porte à ses bottines.
Bertall [Albert d'Arnoux]
11 x 4,5 cm
E p. 93
Les petites dames. Cora n’a peut-être pas la jambe bien réussie, c’est vrai. Mais quel cœur ! Presque chaque soir un diamant tombe et roule ; jamais elle ne ramasse. C’est le pourboire des machinistes.
Bertall [Albert d'Arnoux]
6 x 6 cm
F p. 93
La marquise. Ces messieurs diront tout ce qu’ils voudront, cher docteur, mais si ma jambe n’était pas mieux tournée que celle de cette demoiselle, je n’oserais jamais porter mon costume de brise du soir au prochain bal.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,7 X 5,5 cm
G p. 93
La vicomtesse. — Eh bien, ma chère belle, j’ai beau regarder, je ne comprends pas.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,9 x 5,5 cm
H p. 93
L’opinion publique. Le directeur est un homme habile, qui connaît son temps. Tous y viendront. Cora fait de l’argent, le caissier est satisfait. Mais on n’est pas plus belle que Mlle Théric.
Bertall [Albert d'Arnoux]
6 x 5,1 cm
1866 Volume XLVIII

1239, 24 novembre : « La situation, revue d’actualités, par Bertall. » [caricatures] (p. 332)
A p. 332
Campagne de 1866. On voit le feld-maréchal-zeug-maëstro Offenbach qui s’avance ! bac qui s'avance, suivi de ses deux fidèles secrétaires, lieutenants-généraux, Meilhac et Halévy. Les théâtres parisiens et autres sont successivement soumis et font partie de la grande hégémonie prussienne d’Offenbach. — Invincible effet du flon flon à aiguille !
Bertall [Albert d'Arnoux]
9,1 x 17,4 cm
B p. 332
La question Capoul. — L’Opéra-Comique et le Lyrique. Réveil de l’Opéra-Comique, qui s’endormait dans les délices de Capoul. Il lâchera ! il ne lâchera pas !
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,7 x 10,5 cm
1866 Volume XLVIII

1231, 29 septembre : « L’envers du Théâtre. Le personnel, les trucs grands et petits, étude scénique, par Bertall. » [caricatures] (p. 204)
A p. 204
... Les auteurs... Le chef machiniste... L’arroseur... MM. les choristes...
Bertall [Albert d'Arnoux]
14,9 x 22,5 cm
B p. 204
Roulement de tonnerre en tôle. — Attention à ta réplique, Emile les dieux me seront-ils propices ! Un coup de tonnerre. — O Zulma ! je t’aime. Trois coups.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,8 x 8 cm
C p. 204
Machine à fabriquer les éclairs. Quand Emile secoue sa tôle, Pierre souffle dans sa pipe. Ça n’est pas plus malin que cela.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,6 x 5,1 cm
D p. 204
Le vent. Double cylindre en papier gris, pour imiter le vent.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,7 x 5,5 cm
E p. 204
Sablier en bois pour la pluie. Avec des copeaux de zinc et des morceaux de papier verre on en voit la farce.
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,8 x 3,3 cm
F p. 204
Une fusillade. Pour les feux de file, on tourne lentement et par saccades ; pour les feux de peleton, deux tours nourris et vigoureux, accompagnement de grosse caisse.
Bertall [Albert d'Arnoux]
3,8 X 7,5 cm
G p. 204
La chaise de poste de la marquise. Attention au chœur des villageois.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4 x 7,3 cm
H p. 204
Les accessoires. — Monsieur le régisseur, faudrait faire retaper le pâté pour le déjeuner de Mme la marquise. Voilà trois ans qu’il sert, et le lampiste est resté assis dessus hier toute la soirée.
Bertall [Albert d'Arnoux]
4 X 6,5 cm
I p. 205
Le précipice. — Ciel ! ma fille ! mon enfant ! qui vient de se briser sur ces abominables rochers ! ! — Et ta sœur ! !
Bertall [Albert d'Arnoux]
5,5 x 6 cm